Cet évènement est terminé.
Journée Corsica.doc En présence d’Annick Peigné-Giuly, présidente du Festival Corsica.doc
Journée Corsica.doc En présence d’Annick Peigné-Giuly, présidente du Festival Corsica.doc
Mini-Festival.
Vendredi 07 avril 2017 à partir de 14h30 à la Cinémathèque de Corse.
Réalisé par I. Leemans & C. Mignon.
France, Cuba • Documentaire • 2015 • 1h15
Antoin, Yesuan et Karla sont frère et sœur.
Antoin part à l’autre bout du monde réaliser son rêve : il sera chanteur lyrique.
Yesuan et Karla, eux, restent à Cuba.
Dans une magnifique chorégraphie triangulaire, Itziar Leemans et Carlos Mignon dressent un portrait de ces trois personnages, dignes d’une fiction intimiste.
Les codes du documentaire s’effacent, les frontières n’existent plus.
Il est des personnages de fiction aussi vrais que des personnage réels.
Il est des personnages réels aussi purs que des personnages de fiction.
Avec Parque Lenin, Itziar Leemans et Carlos Mignon transcendent le genre du documentaire en nous plongeant dans le quotidien d’une fratrie, séparée brutalement comme le sont tant de familles lorsque l’un de leurs membres cherche à atteindre son rêve, ailleurs.
Réalisé par Jero Yun.
France, Corée du Sud • Documentaire • 2016 • 1h11
Alors qu’elle quitte clandestinement la Corée du Nord, Madame B est vendue de force à un paysan chinois par ses passeurs. Pour gagner sa vie en Chine et aider les siens restés en Corée du Nord, elle devient elle-même passeuse, trafiquante.
Elle réussit à faire passer sa famille en Corée du Sud et se lance à son tour avec un groupe de clandestins pour enfin vivre auprès
de ses enfants…
A l’image de ce début déboussolant, le film ne cessera de mettre à mal nos certitudes, de nous amener là où
l’on ne s’y attend pas.
C’est dans ce maelström géopolitique entre la Corée du Nord, la
Chine et la Corée du Sud, fantasme absolu des frontières infranchissables,
de la paranoïa ultime, qu’il nous installe pour nous
parler de liens humains, de liberté, d’amour.
Réalisé par Tessa Joosse.
Grande-Bretagne • Documentaire • 2009 • 9 min
Plastic and Glass présente une usine de recyclage dans le Nord de la France.
Les ouvriers se regroupent pour chanter en choeur, et même les camions les rejoignent, forment un ballet.
Du fonctionnement des machines prodigieuses jusqu’au travail manuel de triage, le film montre le processus de recyclage et le bruit qui accompagne le travail devient une cadence, le son de l’usine un rythme constant..
Réalisé par Gaspard Hirschi & Emmanuel Lautréamont.
France • Comédie documentaire • 2016 • 1h23
Prix Corsica.doc / Via Stella 2016
Un turfiste abonné à la défaite décide de jouer son va-tout en achetant son propre cheval de course.
Un ami dépressif se propose pour l’accompagner dans cette aventure de la dernière chance tandis qu’un coursier moustachu ne tarde pas à dénicher la perle rare.
Comme on l’aurait parié, rien ne va se passer comme prévu. La vie, c’est pas du Monopoly.
Les comédies documentaires sont rares, ce film en est une, mais une comédie qui vire amère évidemment.
Les deux réalisateurs suivent nos pieds nickelés au plus près de leurs errances burlesques et existentielles.
A l’ombre protectrice et sulfureuse de Charles Bukowski…
Réalisé par Bruce Weber.
Etats-Unis • Documentaire • 1988 • 2h
Avec : Chet Baker, William Claxton, Flea.
Pendant les noires années d’une lente descente aux enfers dont il signa la fin, au mois de mai 1988, en passant par la fenêtre d’un hôtel miteux d’Amsterdam, Chet Baker n’est jamais parvenu à ruiner son image de jeune prince d’un éternel été.
Au pays d’Elvis et de James Dean, l’apparition de Chet Baker fut un coup de foudre contre lequel le temps ne peut rien.
Sa voix et sa musique fredonnaient un romantisme abyssal et sa gueule d’amour était à tomber. (…)
Bruce Weber a accompagné le trompettiste drogué dans la « ballade» poignante et pathétique de ses derniers mois.
L’éclat funèbre de cette ballade en fait un film unique sur le mythe du « loser magnifique ».
Et les mélodies restent:
My funny Valentine, The thrill is gone... Chet Baker est le plus beau fantôme qui pouvait nous apparaître.
Laurent Rigoulet
critique