« Rimitu » ce samedi 18 mars au théâtre de Bastia
Rencontre avec cet « Ermite » seul en scène ! Par Antoine Belloni.
Philippe Ambrosini, pur comédien professionnel corse est certainement plus connu des téléspectateurs de la 2 comme adjoint de Jean-François Balmer, dans une série « Boulevard du Palais » « fusillée » en plein vol comme souvent à la télé, ou aux côtés de Roger Hanin dans « Navarro » mais également des salles obscures puisque Philippe est doté d’un solide carrière au cinéma où il a donné la réplique aux plus grands comme Jeanne Moreau, Gérard Depardieu, Alain Delon ou son « pote » Michel Galabru.
Plus connu dans l’hexagone et à l’étranger, avec un long séjour de comédien à…New York, qu’en Corse où ses racines sont pourtant en Balagne (Speloncato) et en Casinca (Venzolasca et Porri).
Mais les fidèles des « Teatrale » se souviennent très certainement du parrain de l’édition de l’an dernier où Philippe ne manqua pas un seul spectacle en grand professionnel qu’il est. Et en apprécia beaucoup !
– Est-ce ce parrainage qui vous a mis en contact pour jouer ce spectacle de Jean-Pierre Lanfranchi ?
« Sans doute un peu mais pas complètement car ces contacts sont plus récents. »
– Comment cela s’est-il fait ?
« Pour résumer Jean-Pierre m’a appelé pour me dire qu’il avait un texte avec un seul personnage en scène et qu’il n’y avait que moi pour le jouer ! Cela m’a fait plaisir, bien sûr, mais en même temps c’était un challenge difficile et je le tente. Et puis jouer en langue corse le plaisir est double. »
– Vous avez déjà joué seul en scène ?
« Complètement seul, non. Mais ce spectacle fait une heure vingt et il m’est arrivé de tenir la scène pendant une heure. »
– Il y a bien longtemps que vous n’aviez joué à Bastia ?
« Très longtemps. J’avais justement fait l’ouverture des « Teatrale » dans un rôle d’officier allemand avec un « Détenu à Auschwitz », une reprise de la pièce d’Alain Bosquet, il y a une dizaine d’années je crois. »
– Alors ce « Rimitu » ?
« Un personnage très complexe, vraiment seul et difficile à résumer en quelques lignes. En fait il faut venir voir la pièce pour le comprendre, pour être spectateur et témoin ! »
Propos recueillis par Antoine Belloni - Photo : « Collection Philippe Ambrosini »
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